Motorstorm : Pacific Rift (PS3)

 

Publié le Vendredi 28 novembre 2008 à 13:51:04 par Cedric Gasperini

 

La gadoue, la gadoue, la gadoue...

Allez, rentrons dans le vif du sujet dès maintenant : Motorstorm, premier du nom, reste pour moi une vaste fumisterie. Oh, oui, il était beau. Trèèèès beau. De zoulis petits effets graphiques, des traces de pneus qui restent marqués dans le sol d'un tour de circuit sur l'autre, des chemins qui, à force d'être empruntés, deviennent boueux' c'était la classe. On en prenait plein nos zoeils.
Mais à part ça' jouabilité franchement moyenne, difficulté aberrante, et nombre de circuits ridicule. Une simple démo technique, donc, vendue au prix d'un jeu.
Je me souviens même de lui avoir collé la note, généreuse, de 2 étoiles et demie sur cinq. Autant dire que l'arrivée d'une suite me laissait extrêmement dubitatif : un développeur qui apprend de ses erreurs, ma foi, c'est rare. Je m'apprêtais donc joyeusement à lui mettre sur la tronche avec bonheur. Parce que j'aime bien ça, moi, être méchant. C'est chouette. On peut tuer des bébés phoques, pousser des vieilles dans les escaliers, frapper des enfants, dire du mal des jeux' et les gens ne vous en veulent pas. Ils disent : « ben oui mais c'est normal, il est méchant ».

Bref. Motorstorm : Pacific Rift. Déjà, le nom me plaît moyen. Pacific, ça me fait tout de suite penser à une boisson immonde sans alcool. Et ça commence mal. Mais soit. Voyons un peu la bête. Graphiquement, Evolution Studios, le développeur, n'a pas touché grand-chose. C'est toujours aussi beau, aussi fluide, aussi puissant. Particules, poussière, gerbes d'eau' on en prend une nouvelle fois plein les mirettes. Alors bon, depuis le lancement de la PS3, on a eu notre lot de beau petits jeux, la 360 en a un paquet aussi donc, forcément, la claque graphique n'est plus aussi forte. C'est tout juste une claquounette. Mais on notera toutefois que les décors sont nettement moins vides, et surtout nettement moins répétitifs. Basés sur les quatre éléments (eau, terre, feu, air), ils offrent chacun leur propre ambiance, leurs propres couleurs, leurs propres défis. Ils sont surtout truffés de raccourcis, d'embranchements, de pièges et de tout un tas de petites choses bien prises de tête quand on relâche un peu son attention.

Question circuits et bolides, on a enfin l'impression d'avoir un vrai jeu en face de soi. Pas une simple démo. Je veux dire, il y a enfin un nombre acceptable de circuits. Pas autant que l'on aimerait ou que l'on serait en droit d'attendre d'un jeu de courses qui prétendrait à l'Olympe des jeux vidéo, mais on s'en rapproche. Aux motos, buggys, quads, voitures de rally, 4X4 et camions, les développeurs ont aussi ajouté une nouvelle catégorie de véhicules : les Monster Truck. Sympas à jouer, bien bourrins et pouvant rivaliser avec les poids lourds question puissance. Le gameplay, lui, n'a pas bougé beaucoup. Les développeurs ont toutefois rajouté quelques éléments pour pimenter un peu les courses. Il y a toujours le turbo, pour booster comme un cochon. Et toujours le risque de voir exploser votre véhicule si vous vous en servez trop. Mais désormais, vous pouvez passer dans l'eau pour « refroidir » votre moteur. Vous pourrez aussi déporter violemment votre bolide à gauche ou à droite, que ce soit pour éviter un obstacle au dernier moment ou pour percuter un concurrent (pratique sur les corniches). Les pilotes gérés par l'IA sont bien agressifs, et finalement, on joue à flux tendu, toujours sur les nerfs, chaque erreur pouvant vous faire perdre de très nombreuses places. Ajoutez en plus un multijoueur à 16, classique, mais bien sympa, et surtout la possibilité de jouer à 4 sur le même écran (splitté). Cette dernière option offre mine de rien la possibilité de sortir le jeu lors des soirées potes et de se faire bien plaisir.

Bref, Motorstorm : Pacific Rift est ce que le premier Motorstorm aurait du être. A savoir un très bon jeu. Prenant, couillu, sentant la poussière et l'huile de moteur. On se fait plaisir en y jouant. Et s'il reste plutôt difficile, on arrive toute fois à bien dompter la bête rapidement. Il faut simplement éviter les erreurs de pilotage lors de la dernière minute de course, quoi... Sympa, avec de bons petits effets, agréable à voir et à jouer, et surtout, à sortir obligatoirement avec ses potes. On finira tout de même ce test en comparant Motorstorm : Pacific Rift avec' Pure. Le jeu de Evolution Studios étant relativement unique en son genre, celui qui s'en rapproche le plus est sans doute Pure. Quand bien même les deux sont toutefois bien différents. Mais bon. Des fois que vous vous demandiez lequel choisir' Pure propose des quads pour seuls véhicules, et les courses sont rythmées avec des figures aériennes. Le jeu est plus « cool ». Plus détendu du slip. Plus artistique. C'est l'éclate dans les airs. Motorstorm sent plus la poussière. L'IA y est plus agressive et les challenges, finalement, plus prenants et épuisants. Voilà. A vous de faire votre choix, maintenant, quand bien même on ne saurait trop vous conseiller' de prendre les deux !

 

 
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Motorstorm : Pacific Rift (PS3)

Plateformes : PS3

Editeur : Sony

Développeur : Evolution Studios

PEGI : 12+

Prix : 70€

Aller sur le site officiel

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