Blades of Time (Nintendo Switch)

 

Publié le Mardi 28 mai 2019 à 12:00:00 par Vincent Cordovado

 

Blades of Time (Nintendo Switch)

Déshonneur féminin

imageA peine avais-je tapé le code Nintendo eShop gracieusement fourni par l'éditeur, que j'avais compris que j'allais passer un bon moment, une blondasse à forte poitrine en guise d'icône de jeu, forcément, ça donne envie. 2,9 Go plus tard, me voici devant "la belle" à vivre ce que je n'avais pas vécu depuis bien longtemps en lançant un jeu vidéo, un franc moment de rigolade.

Suite d'un X-Blades calamiteux, Blades of Time est dans la même veine. Déjà tout pourri lors de sa sortie sur Xbox 360 et PS3, il restera tout aussi pourri sur Switch. Mais en version portable. Quelle joie ! Toujours chasseuse de trésors, Ayumi est à la recherche du secret de Dragonland.
Vous voici embarqué dans une histoire complétement pourrie, même pas introduite, mais on s'en fout, puisque l'héroïne est à moitié à poil, roule du cul, à des gros nichons et que de toutes façons, c'est tout ce qu'attendent les joueurs masculins. Ben oui, hein, une bonne histoire, un bon gameplay, on s'en fout, nous, tout ce que veut, ce sont des gros nichons, c'est bien connu.


screenVous n'aurez guère besoin de plus que du premier combat pour constater l'ampleur du désastre : le titre est simplement dégueulasse et nous renvoie aux heures sombres des pires jeux PS2. Entre les éclairages tout pourris, les textures baveuses et les couleurs abominables, on en prend franchement plein les mirettes. A tel point qu'on en vient presque à regretter de ne pas être aveugle. Outre une plastique dégueulasse, le titre propose des affrontements ratés. On ne ressent pas les impacts. Du coup, c'est mou. Pourtant, il y a bien du monde à tabasser à l'écran mais ça conduit souvent à un bordel sans nom. Entre les effets visuels des coups qui sont juste gerbants et le pouvoir de chronorégression, LE point de gameplay le plus "excitant" du titre, on arrive à un niveau de bordel rarement atteint dans d'autres jeux. En quelques mots, le pouvoir de chronorégression permet de revenir dans le temps pour qu'un clone effectue les actions que vous avez réalisées pendant les 20 secondes précédentes. Et on peut faire ça plusieurs fois. Imaginez donc le bordel avec plusieurs clone à l'écran. Sans compter que le jeu rame.

screenCohérent avec lui-même, le titre est également une pure merde en terme de level design. La structure des niveaux est complètement linéaire et vide par moments avec des murs invisibles franchissables uniquement après avoir pété la gueule des ennemis de la zone. Ajoutez à cela des contrôles complètement illogiques, des vibrations impossibles à désactiver qui vous donneront la sensation que vos Joy-Con sont sur le point d'exploser, un doublage français affligeant et vous obtiendrez un titre qui est en accord avec lui-même : un merde de bout en bout. A noter qu'il existe bien un mode multijoueur, mais encore faudrait-il avoir une connaissance suffisamment perturbée mentalement pour s'infliger ça avec vous.

En conclusion, les portages c'est bien, mais pour ce genre de merde, il faudrait savoir s'abstenir messieurs les éditeurs. Et à moins de vouloir perdre 20 balles, je vous conseille de fuir ce titre. Tout simplement.

 

 
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Blades of Time (Nintendo Switch)

Plateformes : Wii U

Editeur : Gaijin Distribution

Développeur : Gaijin Distribution

PEGI : 16+

Prix : 20 €

Blades of Time (Nintendo Switch)

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