Publié le Vendredi 30 octobre 2009 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Une bonne baffe et il file doux, l'EyePet

Sorte de petit singe cousin du Kiki de tous les Kikis, EyePet est un nouveau genre de jeu. Un animal virtuel qui va évoluer dans votre salon.
Le principe est simple : La caméra de la PS3 filme une partie du sol de votre salon et hop, à l'écran, on voit un petit animal s'y balader.
Il faut dès lors jouer avec lui, le laver, le nourrir, l’habiller… et c’est à peu près tout. En bougeant les mains, détectées par la caméra.
On relève des sortes de petits défis pour lui débloquer des habits ou des jouets, le tout en suivant un tutorial assez clair et sympathique, dicté par un genre de savant fou.
Et voilà en quelques lignes décrit le principe du jeu. Autrement dit, EyePet n’est pas spécialement compliqué. Ni profond.
En gros, il s’agit d’une sale bête qui, plutôt que de perdre ses poils sur votre canapé, les perdra à l’écran. C’est déjà ça de gagné.

Bon. Soyons clairs. EyePet ne s’adresse pas aux gamers. Pas même, en fait, aux casual. Il s’adresse avant tout aux enfants. Aidés, si possible, de leurs parents, parce que choper le principe n’est pas forcément aisé au départ.

En fait, tout se joue avec une sorte de petite carte qu’il faut tenir devant l’écran et qui sera détectée par votre caméra. Posée sur le sol, elle fera apparaître des jouets. Elle pourra, tenue en mains, se transformée en bol à croquettes, ou en douche ou sèche-cheveux pour pomponner votre bestiole.

Grosso modo, le principe est sympa, et simpliste. Reste à savoir si il est accrocheur. Et pour être honnête, à mon niveau, j’ai joué une petite heure avec le machin et j’ai un peu laissé tomber. Histoire de voir un peu de quoi il en retournait. Mais bon. Pas plus accroché que ça.

J’avais un peu peur que ma gamine elle non plus n’accroche pas. Elle n’a que quatre ans et demie et c’est un peu jeune pour ce genre de jeu. Et pourtant, elle a bien scotché sur le petit singe. Elle a passé une bonne heure à jouer avec, à piger le truc très facilement. On remue la main en l’air, hop le petit singe saute sur les doigts. On les remue par terre, hop, il fait des bonds. Et on peut le caresser pour le faire dormir. Pas facile quand son papa, à côté, s’amuse à claquer des mains pour le réveiller brusquement, ou, dès qu’il passe à côté de la caméra, cherche à foutre un coup de pied (avec succès) à la bestiole. Mais elle a bien accroché. Elle peinait à tenir la carte correctement pour le nourrir ou le laver, mais avec un peu d’aide, elle y est parvenue. Et finalement, j’ai moi-même passé un bon moment avec ma gamine. Nous avons partagé un petit instant sympathique à nous occuper de ce macaque virtuel.

C’était hier soir. Et ce matin, au réveil, elle m’a demandé une nouvelle fois de pouvoir jouer avec le petit singe. De débloquer de nouveaux jeux, puisque nous n’avions, au début, qu’un trampoline ou un jeu de quilles, alors qu’elle a vu, dans la pub, qu’on pouvait débloquer une petite voiture, par exemple, pour que Terminator (c’est le nom de notre EyePet) puisse monter dessus.

Maintenant, il faut voir sur la durée. Et puis bon… c’est somme toute limité comme concept. Même si on peut acheter sur le Playstation Store différents jouets ou tenues. Même s’il y a tout de même pas mal de contenu pour jouer avec, ou de tenues pour jouer les stylistes pendant des heures, déjà inclus. On peut même dessiner (suivant des modèles) des jouets pour les voir s'animer à l'écran et pour que l'EyePet évolue avec...

Reste qu’au final, c’est un petit jeu très sympathique, à prix modique, qui ouvre la voix à toute une série d’EyePet tous plus bizarres les uns que les autres, tous plus mignons les uns que les autres, tous plus attendrissants les uns que les autres. En attendant la Eyewoman pour papa. Et la Eyecuisine pour maman ?