L'Edito du Dimanche

 

Publié le Dimanche 25 août 2024 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

L'Edito du Dimanche

Forme paralympique

imageContrairement à ce que pourrait faire croire ma silhouette massive, je suis assez sportif. Certes, à moins que l’on ne m’y pousse, j’aurais tendance à choisir l’option escalator à celle des escaliers. De la même manière, la promenade pédestre n’a d’intérêt que si elle passe près d’un bar ou d’une boulangerie. Mais ne prenez pas ma mauvaise foi ou mon épicurisme pour un déficit chronique d’activité physique. Il s’agit juste de fainéantise.

Une fainéantise qui ne demande, finalement, qu’à être bousculée puisqu’avec un peu d’insistance, un peu de menaces et un soupçon de promesses (au choix), vous me verrez bouger ma désormais vieille carcasse avec plaisir sur n’importe quel terrain de sport.

Reste que le mot « vieille » a ici tout son sens puisque ces derniers temps, mon corps s’est souvenu de mon âge et a décidé d’entamer une sorte de grève de la performance.

Tel un Oscar relégué au fon d’une classe, je traîne mon squelette déglingué et désormais désarticulé. La faute aux tendons et ligaments qui contrecarrent mes rêves de performances et d’exploits. Parce que oui, il n’y a pas d’âge pour performer et, euh… exploiter.
Malheureusement, ce que la tête veut, le corps ne le permet pas forcément. Ou plutôt, ne le permet plus.

Au début de l’été, c’est lors d’une partie de Beach Volley endiablée que le genou droit a mal négocié un appui pivotant. Disons que le reste du corps a pivoté, mais le genou, lui, a oublié cette partie pourtant cruciale du mouvement.
Pas de rupture ligamentaire. Sinon, je pense que j’aurais terminé la partie en sautillant sur une seule jambe, alors que là, bah parce que je suis, certes assez sportif, mais surtout complètement con, j’ai continué à jouer. La partie et celles d’après. Et tout l’été, à sauter dans l’eau, sur le sable, sur l’herbe… une vraie antilope sous ecstasy.

Alors, pour minimiser les risques, j’ai cédé à l’appel d’une genouillère, certes, mais bon. Je suis de ceux qui, défiant toute logique et intelligence, pensent que tant qu’ils peuvent encore gambader, aucune raison d’aller creuser le trou de la sécu en allant voir un médecin ou passer une radio.

Résultat, quatre semaines après l’incident, j’ai toujours le genou qui grince. Aucune amélioration.

imageLe souci, c’est que le coude droit a décidé de jouer la même partition il y a quelques jours. Toujours avec une baballe et un filet de volley-ball. C’est une mauvaise réception et, surtout, une position à la con du bras pour récupérer une balle, qui a abouti à une vive douleur ligamentaire (tendon ?). Résultat, bobo, aïe, mais hé, on continue la partie quand même tant que c’est chaud, hein ?

Aujourd’hui, je boîte et je garde le bras droit collé contre mon abdomen sur lequel il peut se reposer (il faut bien que le bide ait un avantage).

Bref, je ne dirais pas que j’ai débuté l’été en forme olympique, parce qu’il ne faut pas déconner quand même, mais j’étais plutôt bien. Sauf que je le termine en forme paralympique.

Mais hé, vous savez quoi ? On m’a proposé aujourd’hui d’aller faire une partie de Beach Volley ! Autant vous dire que je ne vais pas résister à enfiler mon petit bikini deux pièces pour aller me rouler dans le sable.

Je vous dirai la semaine prochaine ce que je me suis pété.

Allez. Smiley bisou. Cœur. Cœur. Aubergine.

 

 
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