Publié le Dimanche 2 octobre 2022 à 12:00:00 par Cedric Gasperini
L'Edito du Dimanche
L'étreinte
L’édito de la semaine dernière a fait couler beaucoup d’encre. Même si elle ne fut que virtuelle. Je m’y attendais un peu : le sujet prêtait à réaction. Mais ce fut une réaction un peu plus importante que je ne l’avais escompté. Comme quoi certains sujets sont aussi sensibles qu’un téton titillé avec un glaçon lors d’un petit jeu érotique.D’un côté, certaines femmes, faussement outrées, n’ont pu s’empêcher de me lancer un « franchement les mecs, tous les mêmes » avec ce petit sourire mutin, presque coquin, qui semble vous murmurer « mais ça fait plaisir ».
De l’autre, certains hommes m’ont assuré de leur soutien et m’ont avoué partager pleinement ma passion pour cette merveilleuse partie du corps féminin. Mais toujours à voix basse ou en loucedé entre deux couloirs, comme s’ils n’assumaient pas.
Et enfin, il ne faut pas oublier la troisième catégorie, celle des outrés, celle des belliqueux pisse-froids qui ne manquent jamais une occasion de cracher leur venin putride. Femmes ou hommes, d’ailleurs. Pour qui le sein est un sujet sensible, semble-t-il, qu’il faut à tout prix couvrir car « je ne saurais (le) voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées et cela fait venir de coupables pensées ».
Je laisse à ces Tartuffe le poids d’une existence où la poitrine est sans passion et le corps, sans doute sans amour. Une existence… demi-molle, en quelque sorte.
Que voulez-vous. Le monde – et Internet plus qu’ailleurs – est rempli de sinistres individus de la Sainte Inquisition de la Morale (leur morale tout du moins). Mais bon. J’en ai quand même deux qui ont qualifié mon édito « d’appel au viol ». C’t’un peu fort, tout de même, pour une simple déclaration d’amour aux nénés, nan ? Qu’est-ce que ce sera si un jour je dis que j’aime les chats… Ou les enfants… Ou les vieux… Ou la tarte aux quetsches.
Heureusement, ce n’est pas prêt d’arriver.
Quoi que…
Une bonne petite tarte aux quetsches… Je suis certain qu’il y a matière à se donner du plaisir en se frottant contre sa petite chair juteuse à souhait, saupoudrée de sucre, sa petite pâte croustillante et… raaaaaah, allez, j’arrête, j’suis en train de m’exciter tout seul.
La semaine s’est donc écoulée au rythme, mollissant en milieu de semaine, des saillies inutiles et stériles de mes détracteurs.
Au rythme aussi, plus classique, des énervements quotidiens pour les broutilles habituelles : les premières mauvaises notes « mais c’est la prof, aussi, elle nous a interrogé sur des trucs pas vus en cours mais non ça n’a rien à voir avec mon travail, deux heures de perm’ le vendredi ça suffit pour faire ses devoirs en Terminale ». Le chat des voisins qui, après une longue et douloureuse maladie pour laquelle je n’étais en rien responsable parce que j'ai jamais tué d'chats, ou alors y'a longtemps, ou bien j'ai oublié, ou ils sentaient pas bon, mais bref, ce putain de chat a décidé de squatter mon jardin « H24 » comme mes gamines disent, à tel point que j’ai dû ressortir mon lance-pierres et que, d’ailleurs, c’est désormais un « lance-billes de plomb dans ta gueule ça t’apprendra à chier sur mes tomates ».
Cela dit, j’aurais pu vous raconter, pour faire suite à l’édito de la semaine dernière, ma soirée d’hier… J’aurais pu…
Nous nous sommes retrouvés, ma chère, tendre et aimante épouse, tous deux, seuls à la maison. Ma fille aînée avait décidé de fêter ses 10 mois de « convolage » avec son copain en s’offrant, comble de la folie, un McDo à emporter qu'elle a dégusté chez lui. Ma fille cadette, elle, était partie chanter sous la pluie au théâtre en compagnie d’élèves de sa classe, sous la houlette de son professeur de français.
Seuls, donc. Seuls, chauds comme la braise d’un feu d’octobre, les hormones automnales en fusion, la bouteille de Champagne au frais…
J’aurais pu vous raconter cette soirée pleine de passion, d’étreintes sauvages et de baisers fougueux, de tendresse et de caresses également. De râles, aussi. Mais de plaisir uniquement.
Mais je ne rentrerai pas dans les détails. Non, non, non. Je vous laisse à votre imagination A votre frustration aussi, peut-être. Et je garde pour moi, ces moments de libre extase.
Passez un bon dimanche.
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parce que j'ai jamais tué d'chats, ou alors y'a longtemps, ou bien j'ai oublié, ou ils sentaient pas bon
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