Publié le Dimanche 25 septembre 2022 à 12:00:00 par Cedric Gasperini
L'Edito du Dimanche
J'aime les seins
J’aime les seins.Oui, je sais, cette entrée en matière est un peu cavalière. Un peu « brut de décoffrage ». Mais bon, vous n’allez pas vous en formaliser maintenant, après toutes ces années de bons (?) et loyaux (?) services des Éditos du Dimanche. Si parfois, j’aime tourner autour du pot, doucement, patiemment, calmement, tranquillement, mais toujours avec application, un peu comme les préliminaires avec un clitoris, d’autres fois, au contraire, j’aime faire une entrée en fanfare. Et pour l’entrée en fanfare, je ne trouve pas de métaphore érotique qui me convienne.
Alors oui, j’aurais pu vous parler de monts merveilleux, de collines fabuleuses, de dunes divines et vous évoquer Vénus, Aphrodite, Bastet, voire même, pour vous faire voyager dans des contrées qui vous sont sans doute inconnues, évoquer Xochiquetzal, Oshun, Aine ou Jiutian Xuannu.
J’aurais pu pour parler d’ivresse (au sens figuré), de plaisirs (au sens propre), d’orgasmes (au sens propre comme au figuré) et partir dans des images que j’aurais essayé d’être dignes des plus grands poètes et de leurs muses. J’aurais pu évoquer, suggérer, à grands renforts d’images et d’imagination. Mais parfois, il faut appeler un chat, un chat.
J’aime les seins.
Oui, je sais, la phrase, lancée aussi abruptement, va à l’encontre de la bienséance et de la bonne éducation. Mais ma p’tite dame (mon pauv’mossieur), des bonnes manières je n’en ai point et ce malgré mes pauv’parents qu’y z’ont essayé tant bien qu’y z’ont pu de m’éducationner. Et puis, quitte à me répéter, vous n’allez pas vous en formaliser maintenant, après toutes ces années de bons (?) et loyaux (?) services des Éditos du Dimanche. Vous savez que parfois, j’aime sauter à pieds joints sur la bienséance et piétiner (en bavant et en hurlant des insanités) sur les bonnes manières. Et franchement, hein, des fois, ça fait un bien fou. Un peu comme un hélicobite dans une cour de récré : c’est moralement contestable, mais quel plaisir !
J’aime les seins.
Et un psychologue jubilerait sans doute à l’idée de plonger dans mon passé pour en trouver les causes, violant mon enfance et mon adolescence, essayant de trouver un quelconque rapport avec les publicités de la Vache-qui-rit, avec la photo de Rémus et Romulus s’abreuvant à la louve ou encore avec ce poster de Samantha Fox qui ornait ma chambre (mais, hé, c’était juste parce que j’aimais sa musique, n’est-ce pas ?). Alors que finalement, il n’y a rien à chercher ni à expliquer. Si vous adorez la confiture de fraises, on ne va pas vous envoyer vous faire trifouiller le cerveau par un charlatan dans l’espoir d’en comprendre les raisons.
J’aime les seins.
Les petits, les moyens, les gros, les seins en forme de poire, les seins en forme de pommes, peu m’importe. Je leur trouve une indicible beauté et une merveilleuse magnificence. C’est un bonheur sans nom que de poser mes yeux sur la courbe d’un sein, qu’il soit habillé ou nu, et sa beauté égaie mon humeur et mes sens. C’est un bonheur sans nom de l’effleurer de mes doigts et sentir le mamelon se durcir sous la caresse.
Alors soyons clairs : n’essayez pas de m’affubler d’une énième perversion – j’en ai déjà suffisamment – et ainsi déformer pour ensuite condamner mes propos. Il n’y a rien de condamnable. Car aimer, c’est avant tout respecter. Sans respect, il ne peut y avoir d’amour. Sans respect, il ne peut y avoir de tendresse. Si ma phrase a évoqué en vous des images d’un malade se précipitant sur la première venue pour lui arracher son chemisier, vous n’avez alors pas compris mon propos. Et ce n’est pas lui, mais votre interprétation qui est condamnable.
Ne voyez, finalement, en cette confession, que la volonté de louer la beauté féminine. Un amour que je suis loin d’être le seul à ressentir, mais que par pudeur, trop peu osent avouer : mesdames, vous êtes belles. Et si je n’ai, au final, évoqué qu’un seul de vos attributs, dites-vous que c’est par maladresse. Même si elle n’est que feinte.
J’aime les seins.
Et cela me permet de clore cet édito en évoquant ceux de ma chère, tendre et aimante épouse, sur lesquels le temps n’a pas d’emprise. Je les dévore, après toute ces années, toujours autant des yeux. Des mains. Des lèvres. Et je n’en suis toujours pas rassasié.
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