L'Edito du Dimanche

 

Publié le Dimanche 12 juin 2022 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

L'Edito du Dimanche

Rien à dire

imageBon, aujourd’hui, j’avoue que je suis un peu dans l’interrogation quant au sujet principal de mon édito. D’habitude, je trouve une idée, je fais une intro de douze paragraphes, je traite l’idée principale en trois lignes et c’est marre. Là, aujourd’hui, je reste devant ma page Word à me demander ce que je vais bien pouvoir vous raconter.

Alors non, ce n’est pas le syndrome de la page blanche. C’est assez rare que je n’aie absolument aucune inspiration. Au pire, je vous dessine une bite et ça fait le job. Je vous laisse débattre là-dessus, je lance en plus une discussion cul façon Top 10 de mes positions préférées, je balance une ou deux piques pour souligner que moi, je fais un Top 10 alors que la majorité d’entre vous a sans doute à peine de quoi faire un Top 5, et zou, ça fait l’affaire, au revoir, à la semaine prochaine.

imageDes érections aux élections, il n’y a qu’une lettre qui change. Je pourrais donc parler du vote d’aujourd’hui… mais je dois avouer que je m’en contrefous à un point que vous n’imaginez pas. Pour rester dans les belles images introduites au paragraphe précédent, je peux même dire que je m’en bats les boules, mais d’une force… incommensurable.
Alors certains répliqueront sans doute que la politique s’invite régulièrement dans mes éditos. C’est vrai. Par la force des choses. Mais ce n’est, finalement, pas tant la politique en elle-même sur laquelle je m’étale que sur le rejet d’une idéologie nauséabonde pourtant plébiscitée par près de 42% de trous du cul qui ont soit la mémoire, soit l’intelligence courte, voire les deux.
C’est un combat qui me tient à cœur, et d’ailleurs, si eux-mêmes n’étaient pas aussi cons, voilà longtemps que je me serais engagé dans un mouvement antifa.
Enfin bref. Pour clore ce sujet, disons que si aujourd’hui les troupes du IIIème Reich débarquaient à nouveau en France, on n’aurait plus grand-monde pour se faire des nattes à la libération.

imageJe pourrais sinon vous parler de mon manque de sommeil. Alors oui, au général, je suis assez crevé en ce moment et j’attends les grandes vacances avec impatience, même si en ce qui me concerne, elles sont encore loin. Mais il n’y a rien de bien original là-dedans : on en est tous là, hein.
Non, en réalité, si je suis épuisé ce week-end, je ne le dois qu’à moi-même et on soirée passée entre potes vendredi soir.
Et à quelques verres de whisky.
De bière aussi.
De vin, un petit peu.
De rhum, effectivement.
Et puis d’autres trucs, parfois bizarres que certains avaient ramenés et qu’on a voulu tester « pour goûter ».
C’est quand même chiant de vieillir. A 20 piges, on pouvait se murger la gueule, vomir toute la soirée et dormir sur un coin de cuvette de chiottes et remettre ça le lendemain soir sans problème. Aujourd’hui il suffit que je picole un chouilla jusqu’à une heure tardive – et par tardive, j’entends 1 ou 2 heures du mat, pas plus, après on ne tient plus – pour que ma vieille carcasse ait besoin de tout le week-end, voire un jour ou deux de plus, pour s’en remettre. Pire ! Le lendemain, hier midi, je me suis abstenu de boire tout alcool et me suis contenté d’un verre d’eau ou deux. Même pas un p’tit apéro avant le barbecue, même pas un p’tit verre de rosé pour accompagner les saucisses... juste de l’eau. Et si mon enculé de voisin n’avait pas décidé à ce moment-là de tailler sa haie, je pense que j’aurais sombré sur ma chaise longue, avachi sur ma terrasse et fait une sieste.
Putain, si ça continue, je vais finir en charentaises à jouer aux boules le dimanche matin. Avec mon ramasse-boules aimanté pour soulager mes lombaires ancestrales et grippées comme un vieux vélo. Et je vais finir par carburer à la pastille azur pour la bagatelle avec Mamie. Et comme ça se gobe une heure avant, faudra qu’on fasse la chose sur rendez-vous. Bon, ça sera une ou deux fois par semestre, certes. Et encore, les bonnes années.

imageMine de rien, à force de ne rien vous dire, j’ai fini par le remplir, cet édito. Et encore, je ne vous ai pas parlé de la nuit dernière, à veiller jusqu’à plus d’heure en attendant que ma gamine, la cadette, rentre d’une virée entre copines (sous la surveillance de parents, certes, mais quand même). En bon papa poule, j’ai somnolé devant je ne sais plus quel programme télé mais je me souviens que ça impliquait la reproduction des ornithorynques, un ravalement de maison et une compétition de billard. J’ai p’têt mélange deux ou trois programmes, j’avoue. Et je ne suis parti me pieuter, malgré mon état dégradé dû aux excès de la veille, qu’une fois ma gamine rentrée et assuré qu’elle soit en pleine forme.

Sur ce, je vous laisse. Je vais aller allumer le barbecue. Et ensuite, faire une sieste. Ouais, je sais…le ramasse-boules n’est pas loin.

 

 
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