L'Edito du Dimanche

 

Publié le Dimanche 23 janvier 2022 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

L'Edito du Dimanche

La vie, c'est comme un bol de céréales...

imageJe viens d’entrer dans une période de très haute activité, avec une masse de travail qui oscille entre le délirant et le surnaturel. Tenez, rien que cette semaine, j’ai fait 35 heures de boulot. La petite, infime, ridicule différence, c’est que les ai faites en 2 jours. Et que j’ai enchaîné la suite sur le même rythme. Ça va continuer encore deux à trois semaines avec cette même intensité, avant que je puisse m’offrir un repos du guerrier bien mérité, la tête sur l’oreiller, les bras en croix et les couilles à l’air.

Tiens, cette dernière phrase me fait penser à une amie proche qui, il y a peu, me faisait la remarque de ma propension régulière à parler de mes attributs physiques masculins. A quoi je lui répondais que, oui, certes, j’en conviens, mais si les gens parlaient un peu plus de leur cul, ils diraient sans doute moins de connerie et le monde ne s’en porterait que mieux, au lieu de vouloir sans cesse mettre leur nez dans celui des autres. Au sens littéral, comme au sens propre. Même si, croyez-moi, vu l’hygiène de certains (je le sais, je prends souvent les transports en commun), des culs propres, il n’y en a pas tant que ça.

imageEn attendant, je suis en train de surfer sur un tsunami de boulot, qu’il s’agisse d’obligations professionnelles, particulièrement nombreuses actuellement, ou personnelles. Bon, entre nous, je suis aussi bon surfeur que dompteur de grizzlys morts-vivants. Donc je bois la tasse. Régulièrement. Mais pour le moment, je ne me suis pas encore noyé.

Autant vous dire que j’ai commencé cet édito dans les toilettes, en train de faire la grosse commission, que je l’ai poursuivi en même temps que je faisais la cuisine, et que je le terminerai pendant que j’honorerai ma chère, tendre et aimante épouse. Si je trouve le temps pour quelques galipettes.
Mais bon. Si je me mets derrière elle et que je lui demande de se pencher en avant, je pourrai peut-être poser mon PC portable sur son dos pour écrire un ou deux derniers paragraphes pendant la bagatelle. Trois ou quatre si je suis en forme. J’espère juste avoir assez de batterie dans la machine. Et là, sur cette dernière phrase, je vous laisse deviner si je parle de mon PC ou de moi.

imageQuand bien même mon agenda est plein comme un œuf, et encore, un œuf d’autruche qu’on essaierait de faire entrer dans un œuf de caille, il faudra bien que je reste vigilant, l’œil aux aguets et la baffe alerte. La pandémie ne fléchit pas et autour de moi, les cas sont toujours aussi nombreux, m’obligeant sans cesse à aller trifouiller au plus profond de mes narines pour y chercher la trace éventuelle d’une contamination. C’est bien simple, à force de me faire tester, j’ai l’impression que mon nez est plus fréquenté qu’un hall de gare. Je fréquente plus la pharmacienne que ma propre famille et on se demandait la dernière fois s’il ne faudrait pas qu’on se mette en couple afin de faciliter la prise de rendez-vous de mes explorations nasales. Quant à mes oreilles, je pense que la droite va bientôt céder, à force d’être cisaillée par ces putains de masques.
Oh, je vois bien, dans les transports en commun, dans les boutiques, et même dans les salles de classe, que bon nombre a déjà baissé les bras et s’en sert désormais plus de bavoir qu’autre chose, mais je ne cèderai pas. Je porterai coûte que coûte le masque, quitte à ce que le prix de ce « coûte que coûte » soit au final la perte de mes oreilles. Ce sera chiant pour porter des lunettes, mais dans ces cas-là, j’achèterai un chien d’aveugle. Mes gamines seront contentes. Et puis, bordel, j’ai assez joué à Zorro étant gamin pour ne pas faire la fine bouche et refuser d’avancer masqué dans la vie.

imageA part ça, ma foi, je n’ai pas grand-chose à vous raconter de plus ce week-end. Le monde va toujours aussi mal. La banquise fond, les ours blancs coulent et tout le monde s’en bat les couilles. Que vaut un ours, de toute manière, face au plaisir et à l’absolue nécessité de rouler en 4X4 en plein Paris, hein ? Que vaut la vie d’un orang-outan arraché à son milieu naturel pour être prostitué (si, si, regardez sur le net) face à une tartine de Nutella ? Les chemises noires sont à nos portes, doublées d’un brun tout aussi nauséeux, et les récents sondages nous rappellent que pour environ un tiers de nos compatriotes, dans ce mot, le « patriote » n’est pas la partie qui les définit le mieux. Et putain, pire que tout, je n’ai plus de Twinkies. Et c’est sans évoquer l’absence de Lucky Charms sur le marché français. Que General Mills soit maudit jusqu’à la cent-vingtième génération.

Un boulot de dingue. Pas Twinkies. Pas de Lucky Charms. Vie de merde, tiens.

 

 
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