Publié le Samedi 31 octobre 2020 à 09:30:00 par Cedric Gasperini

 

Third Editions présente le livre La Saga Yakuza

A en perdre son petit doigt

Saga dont on ne cesse de voir de nouveaux opus sortir régulièrement, même quand il s'agit d'anciens opus remis au goût du jour, soit dit en passant, les jeux Yakuza ont eu du mal à trouver leur public en France. Mais c'est désormais chose faite, notamment parce que vous avez des goûts de merde. Et je ne dis pas ça parce que je n'ai jamais réussi à accrocher à ce sous-GTA sauce nippone insipide, ni même pour me moquer de Vincent qui, lui, est totalement fan. 

Reste que Third Editions a publié un ouvrage sur la série. Un gros ouvrage de 328 pages.

Il est proposé à 29,90 € sur le site de l'éditeur. 

Alors vous allez me demander pourquoi j'ai décidé de demander au service presse de m'en envoyer un exemplaire, sachant que je n'aime pas la série. Vous allez vous demander si j'ai sombré dans une sorte de délire masochiste à base de pinces-tétons, de gégène sur les parties intimes et, donc, de lectures assomantes. 

Et bien non. Rien de tout ça. Déjà, parce que j'ai un certain intérêt dans les lectures des ouvrages Third Editions. Bien renseignés, bien écrits pour la plupart, ils livrent de précieuses informations sur les jeux, sur les développeurs, sur les conditions de développement et abondent souvent de petites anecdotes fort intéressantes. 

Ecrit par Victor Moisan, ce livre ne déroge pas à la règle. Vous allez découvrir les origines du jeu, lire des témoignages des développeurs, découvrir des secrets inavoués (mais pas inavouables), le tout au milieu d'histoires, de portraits, de détails croustillants...

Que l'on aime ou non la série Yakuza, ce livre (toujours austère, sans illustration) est une mine d'informations. C'est bien écrit, on apprend beaucoup de choses sur les dessous de la série. Voire même sur les dessus. Et c'est finalement un jeu sur le jeu vidéo en général, une sorte d'étude du genre, qui se révèle réellement très intéressante.

Bref, on vous le conseille.