Publié le Dimanche 1 novembre 2015 à 11:00:00 par Cedric Gasperini

 

Les jeux vidéo pointés du doigt dans des affaires de crimes juvéniles

Viens, Mamie, que je te tripote

A Scranton, dans le Nord-est de la Pennsylvanie, aux USA, trois crimes odieux ont un seul point commun : ils ont été perpétrés par des jeunes de moins de 15 ans. Au menu, le meurtre d'un chauffeur de taxi, de deux balles dans la nuque. Le meurtre d'une femme de 90 ans, battue à mort avec sa cane. Et le viol d'une femme de 83 ans, battue et séquestrée chez elle. 

Trois crimes récents qui ont bouleversé la ville. 

Franck Castellano et Andy Jarbola, avocats généraux, Carl Graziano, chef de la Police, et Trish Corbett, juge à la Cour, pointent tous trois du doigt la désensibilisation des enfants à la violence pour expliquer ces crimes odieux. Ils ont noté une augmentation de la violence et de l'ignominie dans le comportement criminel des jeunes, et accusent les médias, Internet et les jeux vidéo. 

Ils ne dénoncent pas les jeux vidéo, notamment, comme facteur menant à la violence, notez bien. Juste que les enfants, exposés de plus en plus tôt et à dose massive à la violence, la considèrent comme "normale" et perdent les repères les plus essentiels du comportement en société que chacun doit avoir.

Pour eux, il est urgent de sensibiliser les parents à ce phénomène et de continuer à expliquer aux enfants qu'être mauvais, être un voyou ou être un criminel, ce n'est pas "cool". Ce n'est pas acceptable.

David J. Palmiter, professeur de psychologie de l'Université de Marywood et conseiller à la Cour, explique de son côté qu'il y a de vraies lacunes dans le soutien psychologique apporté aux adolescents, que ce soit à l'extérieur ou dans les écoles.

Et c'est clair que pour avoir envie de violer une feme de 83 ans quand on en a 14 ou 15, il y a un besoin de soutien psychologique important, là, pour le coup. Un soutien psychiatrique, avec enfermement nécessaire, même...