L'Edito du Dimanche

 

Publié le Dimanche 2 août 2009 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

L'Edito du Dimanche

Cachez ce sein que je ne saurais voir

ENFIN !

imageSi tout va bien, et à moins d’une rencontre fortuite avec un 15 tonnes, à l’heure où vous lirez ces lignes, je serai les doigts de pieds en éventail, à me faire bronzer les gonades sous un soleil de plomb car tout le monde sait que les noix, c’est meilleur quand elles sont légèrement croustillantes.
Je serai avachi, tel l'éléphant de mer sublime, à me rouler dans le sable et à aboyer des cris de mâle en rut aux femelles alentours. A l’occasion, j’exploserai façon puzzle quelques mâles lambdas qui m’envient ma place de dominant, de mâle alpha, avant d’aller sous leurs yeux pochés grimper leurs compagnes pour marquer ma supériorité.

Bref. En vacances. Enfin. Et Dieu sait que je les attendais. Et qu’elles sont méritées. Il s’en est passé, des choses, depuis un an que je n’ai pas pris de congés. La fin d’INpact Virtuel, le lancement de GamAlive, la refonte du site… Il a fallu se refaire un nom, une image, un statut. Et tout n’est pas terminé. Il reste encore beaucoup à faire.

En attendant, donc, je laisse les clefs de la taule à Cécilia, Vincent et Geoffroy. Soyez gentils avec eux. Ils vont faire tourner la boutique en mon absence, même si je garderai un œil quotidien sur l’avancée des travaux. 15 jours durant, je vais tenter de me vider la tête, d’aller calmer mes nerfs et rattraper un peu de sommeil en retard, ou du moins de reposer mon pauvre petit corps meurtri. Parfaitement. Meurtri. L’occasion aussi de recharger les batteries avant de me lancer, en compagnie de Vincent, à l’assaut de Cologne, pour la GamesCom.

Nous y serons, donc, et nous avons d’ores et déjà quelques rendez-vous bien croustillants qui ne manqueront pas de vous excitouiller le clavier dans les commentaires.

imageLe sable, la mer, le soleil. Faire le plein d’énergie pour attaquer la période de Noël, aussi. Cela dit, il y a une chose que je regrette infiniment. Pour ceux qui sont déjà allés, qui sont actuellement, ou qui iront prochainement jouer les fritures sur la plage, vous n’avez pas remarqué à quel point le monokini est en perte de vitesse ces dernières années ? Avant, vous ne pouviez pas faire un pas sans tomber, pour notre plus grand bonheur, sur une paire de seins dénudée, grillotant généreusement sous l’astre solaire. Il y en avait pour tous les goûts. Des petits, des gros, des moyens, des en poire, des en pomme, des en pomme-poire. Des qu’on aurait bien malaxé. Des qu’on aurait bien embrassé. Des qu’on aurait bien embrassé puis malaxé, voire malaxé, puis embrassé. Des qu’on n’aurait touché pour rien au monde aussi, mais bon. C’est beau, un sein. Et nous allions donc sur la plage, l’œil pétillant, émerveillé d’évoluer dans une époque si formidable, dans un pays si formidable, dans une vie si formidable.

Aujourd’hui, pas un téton à l’horizon. Il faut avoir l’œil exercé ou perçant pour voir, très occasionnellement, le bout d’un mamelon prendre l’air chaud d’été. Et l’on doit, à la place, se farcir des maillots de bain tous plus hideux les uns que les autres, à croire que tous ces designers de mes deux ont fait leur coming out à Tahiti. Par la faute de tout un tas de dermatologues à qui l’on n’avait strictement rien demandé, les femmes se la jouent « protection du nichon contre le méchant soleil ». Alors que depuis des dizaines d’années, nos mères en tête, les seins affichaient leur bonne santé mammaire sous le soleil estival. Non mais de quoi je me mêle, hein ?
Sans parler qu’on observe, semble-t-il, un certain retour à la pudeur, ces dames s’abritant derrière un crétin « cachez ce sein que je ne saurais voir ».

Et avec un bout de tissu hideux et hors de prix qui vient, justement, cacher ce sein que j’aurais bien pourtant aimé voir, c’est tout un rêve qui s’écroule. Tout un style de vie et de liberté qui prend fin. Et la plage n’est plus tout à fait ce lieu merveilleux pour tous, mais un simple regroupement de cachalots qui espèrent secrètement qu’un de leurs mômes viendra à se noyer pour faire des économies en temps de crise.

Vie de merde, tiens.

Si ça continue, l’année prochaine, j’vais sur une plage naturiste. Na.

 

 
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Commentaires

Ecrit par 10r le 25/07/2012 à 20:24

 

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Inscrit le 18/03/2010

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juste pour refaire remonter la news... pas beaucoup mais..

Edit : et plage naturiste ou pas ?

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