Publié le Jeudi 16 août 2012 à 12:00:00 par Alexandre Combralier

(GamesCom) Need For Speed Most Wanted, le jeu de course de l'année ?

Retour en grâce

La conférence Electronic Arts avait déjà été l’occasion de découvrir Need for Speed : Most Wanted, le nouvel épisode de la célèbre série de course de charriotes. Une découverte faite de Whooa et de Whouaa voire de Oufaaanguedin, tant le moteur Frosbite 2.0. en mettait plein les mirettes une fois les bolides lancés à fond à fond à fond, comme aurait dit feu Jean Alesi. Bon, les extraits de la conférence avaient été légèrement choisis. Mais même sans être bluffant, autant dire tout de suite que les graphismes de Most Wanted sont de haute tenue. Avec mention spéciale aux reflets des véhicules et au « blur effect » quand on rase les véhicules d’un peu trop près ou lorsqu’on les tamponne un peu trop fort. La profondeur des champs est aussi appréciable, surtout quand il s’agit d’éviter des soixante-douze tonnes à 150.

NFS : MW porte bien son nom. On retrouve très vite des marques traditionnelles de la série : un openworld avec des défis et des missions à chaque rue, des flics et des course-poursuites, de la nitro, des sauts de cascadeurs et des accidents mortels. Du NFS, quoi. L’influence des Burnout se fait aussi ressentir, et cela n’est pas étonnant puisque les développeurs sont les mêmes que pour l’autre célèbre série de courses de chars à bœufs.

Criterion avait choisi lors de notre présentation de mettre l’accent sur le versant social du jeu, et on comprend bien pourquoi. NFS : MW est doté du système Autolog, qui implique chaque action réussie du joueur avec la communauté NFS. Un saut réussi ? Pouf, il est immédiatement comparé avec celui des autres au même endroit. Une épreuve ratée ? Voyez vite si vous n’êtes pas le seul à être affligé. Chaque haut fait offre des Speed Points pour uniformiser le tout.

Le mode multijoueur, jouable jusqu’à 8, qui nous a été présenté, était une succession de course simple ou de petits défi (drift et concours de saut en longueur, un peu comme aux Jeux Olympiques mais sans le sable au bout). Dans ce tournoi, les points de chaque joueur à la fin de chaque défi étaient additionnés aux précédents et, à la fin des trois missions, le grand vainqueur était désigné et ovationné par une foule béate d’admiration sincère. Les épreuves étaient plutôt courtes, le tout s’enchaînait très vite, et apportait clairement une bonne dose de fun.

Le fun. C’est ce qui a aussi poussé les développeurs de Criterion à rendre accessibles dès le départ toutes les voitures du jeu. Porsche 911, Peugeot 205, Lamborghini : tout sera jouable directement et il sera très facile et très rapide de switcher entre chaque charrette de foin. Pour son retour, Need for Speed fait fi des fioritures : des caisses, de l’ivresse, de la vitesse. NFS : MW promet d’être un vrai bac à sable comme on les aime. Qu’une seule envie après la présentation : acheter le jeu et forcer toutes nos connaissances à l’acheter aussi.