Publié le Samedi 14 janvier 2012 à 10:00:00 par Cedric Gasperini

 

Et si... les jeux d'occasion rapportaient aussi aux éditeurs ?

Et si... les jeux étaient moins chers ?

Un premier pas a été fait par les revendeurs anglais dans la guerre qui les oppose aux éditeurs de jeux vidéo au sujet du jeu d'occasion.

En effet, il faut savoir qu'aujourd'hui, le jeu d'occasion représente une part importante, si ce n'est majoritaire, du chiffre d'affaires des revendeurs. Simplement parce que c'est sur le jeu d'occasion qu'ils font la plus grosse marge (quand on voit en France qu'un jeu racheté 10 € à un joueur peut être revendu 45 €, on comprend...). Et sur cette marge, aucune charge liée à l'éditeur, au développeur et autres ayants droits n'est prélevée. C'est tout bénef, direct dans la popoche du revendeur.

Pour lutter contre ce marché sur lequel ils ne touchent pas un kopek, les éditeurs ont lancé "Le Code Unique". Ce code d'identification qui permet d'accéder à du contenu exclusif, voire simplement au multijoueur. Un code qui, une fois utilisé, n'est plus valable. Du coup, le joueur d'occasion doit rajouter généralement 10 € pour avoir droit à ce contenu exclusif... et le prix entre le jeu d'occasion et le jeu neuf étant mince, le joueur a tout intérêt, au final, d'acheter un jeu neuf...

Voyant leur chiffres de ventes de jeux d'occasion diminuer comme une stouquette plongée dans l'eau froide, les revendeurs anglais ont proposé un arrangement aux éditeurs : partager les revenus des jeux d'occasion avec eux. En contrepartie, ils aimeraient que les éditeurs revoient leur politique tarifaire (les jeux sont trop chers) et suppriment le code unique.

Gamespod, Bits and Pieecs, Xpress Games ou encore HMV seraient prêts à le faire. La balle est dans le camp des éditeurs qui, pour le coup, devraient alors tenter de fédérer la chose à l'International.

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