L'Edito du Dimanche

 

Publié le Dimanche 3 avril 2011 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

L'Edito du Dimanche

Femmes...

imageUne fois n’est pas coutume, nous sommes samedi. Enfin, non, là, pour vous, nous sommes dimanche, voire lundi si vous lisez cet édito lundi. Mais pour moi, tout de suite, à l’heure où je l’écris, nous sommes samedi.
Une activité tout à fait personnelle m’empêche d’être présent devant mon PC et ce, toute la journée. Une activité de plein air. Et je vous rassure, la météo annonce de la pluie. J’en rigole déjà. Jaune. Pas la pluie, hein, mais mon rire.
 
Toujours est-il que cette semaine aura été marquée par l’apparition d’un forum sur GamAlive. Vous en rêviez depuis longtemps, vous le réclamiez à corps et à cris, vous l’avez. Ne reste plus qu’à s’y inscrire et à le remplir.
 
A part ça, ma foi, la semaine a été plutôt calme.
 
Dans le monde, par contre, pas forcément. Ça continue de muter au Japon, ça fait des teufs avec des feux d’artifice en Lybie, ça joue à la corde à sauter en boyaux humains en Côte-d’Ivoire et il ne fait pas bon être une fille au Bangladesh puisque quand vous êtes violée par un homme marié, vous êtes condamnée à mort par coups de fouets.
Globalement, d’ailleurs, il ne fait pas bon être une femme tout court dans ce monde de merde. Oui, parfaitement, de merde. Et à ceux qui ne manqueront pas de me balancer un très intelligent « si t’es pas content, suicide-toi », je leur répondrai gentiment que ce n’est pas parce que l’on est dans un monde de merde qu’on ne doit pas se battre quotidiennement pour vider la fosse septique. Je ne vais pas abandonner de sitôt. Et puis, de toute manière, mon dernier bout de corde, je l’ai utilisé pour étrangler un cheval (j’ai horreur de ces bêtes-là, ce qui tombe bien puisque ma femme est cavalière).
Bref, il suffit de lever les yeux pour se rendre compte que même aujourd’hui, la femme est maltraitée, y compris dans notre société.
 
imageAlors évacuons l’idée que je milite pour l’égalité des sexes immédiatement. Je ne suis certainement pas féru de féminisme ni, d’ailleurs, de féministes. J’en ai rencontrées quelques-unes dans ma vie et je comprends aisément pourquoi on les qualifie souvent « d’aigries » et « mal-baisées ». Oh, ne faisons pas une généralité, hein, je suis persuadé qu’il existe des tas de féministes sexy, gentilles, sympas comme tout, et tout ce que vous voulez. Simplement, je n’ai pas rencontré les bonnes. Et surtout pas celles qui ont réussi à me convertir à leur cause.
D’autre part, je suis plutôt opposé, finalement à l’égalité des sexes. Et ce n’est ni du machisme, ni de la phallocratie, ni de la misogynie. Et avant de me taxer de ces adjectifs, je vous prie de bien vouloir en chercher la définition.
Je ne parle pas d’un point de vue Droit ou Loi. Bien entendu que femmes comme hommes doivent avoir les mêmes. Et l’ont, d’ailleurs, en théorie, dans notre pays. Mais le débat a largement dépassé ce stade et aujourd’hui, on veut nous faire croire qu’à part au niveau des attributs sexuels, il n’y a aucune différence entre l’homme et la femme. Nous sommes « identiques ». A tel point que les notions de virilité et de féminité deviennent limite sales dans la bouche de celui qui les prononce, et surtout, aux oreilles de ceux qui l’entendent.
Je pense que le combat mené sur ce terrain est une aberration. Je suis pour que l’on cultive ces différences. Pour que la femme soit femme, et qu’elle cesse de vouloir être homme. Parce que j’aime une femme habillée joliment, d’une belle robe ou d’une jupe seyante, parce qu’il n’y a pas plus attendrissant et touchant qu’une femme qui pleure, parce qu’une femme qui vient se blottir dans les bras d’un homme, c’est beau et tellement agréable… Nous avons chacun nos différences et le plus important, aujourd’hui, est de réussir à les faire accepter, non de les gommer. Et surtout là que le bât blesse.
 
imageMalheureusement, encore trop souvent, la femme est traitée pire qu’un animal. Et je ne parle pas de pays étrangers, sous-développés dans tous les sens du terme. Je parle de nous. En France. Et je suis certain que c’est aussi le cas dans bon nombre d’autres pays dits « civilisés ».
Je trouve consternant de voir des gens ne pas proposer à une femme enceinte de passer devant eux à la caisse d’un supermarché. Et cela me met hors de moi que certains osent même s’indigner qu’on le fasse ! Je trouve consternant qu’on ne laisse pas sa place dans les transports en commun à cette même femme enceinte ou même lorsqu’elle a de jeunes enfants. Je trouve consternant ces types qui traitent les femmes comme des putes et leur tiennent des propos inacceptables sous prétexte que, de toute manière, c’est une femme et que si elle l’ouvre, elle prendra une mandale. Dans le métro. En voiture. Dans la rue. Je trouve consternant qu’on interdise à une femme d’aimer sous prétexte que cet amour n’a pas été approuvé par la famille ou qu’il ne suit pas les préceptes d’une religion. Je trouve consternant qu’on insulte une femme simplement parce qu’elle est jolie. Je trouve consternant qu’un homme ose même lever la main sur une femme. Sur la sienne.
 
J’ai été témoin de nombreuses fois de certaines de ces dérives intolérables.
Et ai toujours, quand c’était possible, réagi. J’aimerais tellement ne plus avoir à le faire.
 
Voilà tout ce que m’inspire, finalement, cette semaine. De la peine. Et une tendresse malheureuse.
 
Enfin, pour finir, je tiens à démentir catégoriquement la rumeur comme quoi j’aurais été invité au mariage du Prince William. D’ailleurs, je ne connais pas même ce jeune homme. Non mais.
 
Quant aux tests à venir cette semaine, vous n’avez qu’à faire un tour sur le forum pour les découvrir.
 
Amen.

 

 
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